La maison Doyle a une histoire fascinante. Michael John Doyle figure dans l’Atlas of Northumberland and Durham de 1878 en tant qu’agent et évaluateur. Les membres du parti conservateur se réunissaient souvent dans la maison Doyle et leurs discussions politiques animées ont influencé la fille des Doyle, Iva. Elle en vient à croire fermement à l’idée que chaque citoyen canadien devrait s’efforcer de rendre une forme ou une autre de service public. Son travail l’a amenée à être nommée au Sénat en 1935, sous le premier ministre R.B. Bennett, en tant que première femme sénatrice conservatrice du Canada. Dans le cadre de Portes ouvertes en ligne, découvrez cette maison dans la vidéo ci-dessous.

De style Second Empire, la demeure de George Brown est édifiée à son intention de 1874 à 1876. Son élégance reflète l’importance de cet homme politique de premier plan, fondateur du journal The Globe (aujourd’hui The Globe and Mail) et figure majeure de la Confédération canadienne. La demeure est l’un des exemples urbains du style Second Empire le mieux conservé et documenté en Ontario.

La maison Hillary, où se trouvent le Musée Koffler de la médecine et la Société historique d’Aurora, est un élément précieux de l’histoire d’Aurora. Elle est reconnue comme l’un des meilleurs exemples du renouveau de l’architecture gothique au Canada. Le musée propose une importante collection d’instruments médicaux, de livres, de documents et de meubles. La Société historique d’Aurora, fondée en 1963, a acheté la maison en 1981. La maison Hillary a été déclarée lieu historique national en 1975. Bien que la maison Hillary soit de nouveau ouverte, compte tenu des lignes directrices liées à la COVID-19 pour les visiteurs, vous pouvez explorer de nombreux éléments de la propriété et de ses collections en format numérique (voir la vidéo ci-dessous pour un échantillon). En outre, plusieurs souvenirs sont évoqués dans la vidéo Let’s Talk: Oral History Aurora Project.

En 1919, la mine Hollinger a entrepris un projet de construction pour héberger sa main-d’œuvre croissante. Plus de 300 maisons recouvertes de papier goudronné vert et rouge ont été construites en rangées sur le site de la municipalité de Hollinger. À l’origine, cette maison se trouvait sur le site de la visite de la mine souterraine; elle a ensuite été déplacée à son emplacement actuel au Musée de Timmins. Lisez le récit de l’historienne locale Diane Armstrong sur la façon dont cette maison a été sauvée de la démolition. Lors de l’événement « Portes ouvertes en ligne », prenez le déjeuner avec le personnel du musée à l’intérieur de la maison Hollinger pour en savoir plus!

En 1820, ce joyau néoclassique a été construit par Joseph Abbott Keeler, fondateur de Colborne, Castleton et Norwood, et fils de Joseph Keeler, le premier pionnier américain. Joseph Jr a fondé plusieurs moulins, un journal et un magasin avec un bureau de poste, et il a supervisé l’incorporation du village de Colborne en 1859. Dans le cadre de Portes ouvertes en ligne, apprenez-en davantage sur ce lieu dans la vidéo ci-dessous.

Les ancêtres de Joseph Keeler (1763-1839) remontent à 1560 en Écosse. En 1795, Keeler quitte les colonies américaines et débarque sur les rives du lac Ontario, accompagné de 40 familles loyalistes de l’Empire-Uni, à Cat Hollow, aujourd’hui Lakeport. Il construisit une scierie et un moulin à grains et jeta les bases économiques de la région. Keeler a bâti d’importantes maisons, dont celle-ci, et a dirigé la taverne locale. La dynastie des Keeler a été perpétuée par Joseph II et Joseph III et au moyen de concessions de terres judiciaires. Ces pionniers ont été les premiers à développer Lakeport, Colborne, Castleton et Norwood. Dans le cadre de Portes ouvertes en ligne, apprenez-en davantage sur ce lieu dans la vidéo ci-dessous.

En 1813, après avoir fait le commerce des fourrures pendant 19 ans pour la Compagnie du Nord-Ouest, John Macdonell (1768-1850) a pris sa retraite dans le canton de Hawkesbury avec son épouse, Magdeleine Poitras, une métisse née dans la partie manitobaine de la rivière Qu'Appelle, et leurs enfants. La maison Macdonell, connue sous le nom de Villa du peuplier ou de Scotus et qui était une adaptation harmonieuse du style architectural palladien, regroupait ses activités de mouture, d'entreposage et de transit. Macdonell mourut à Pointe Fortune en 1850. En 1882, la famille Williamson fit l'acquisition de la demeure. Elle resta dans la famille Williamson jusqu'au début des années 1960. La Fiducie du patrimoine ontarien en fit l'acquisition en 1978 pour la sauver de la démolition. Elle entreprit d'importantes recherches architecturales et des fouilles archéologiques. Le site est exploité par l’organisme Friends of Macdonell-Williamson House/Les Amis de la maison Macdonell-Williamson. Pour les Portes ouvertes en ligne, explorez ce bien patrimonial singulier et son histoire fascinante grâce à la vidéo ci-dessous.

La maison Merrick Thomas est un parfait exemple des habitations que construisaient les colons. Typique de la période, cette structure en planches à clin d’un étage et demi, avec son toit de style « boîte à sel », est construite en rondins de pin blanc équarris en billots de 12 pouces sur 12, sur une fondation en pierres des champs. La société d’histoire d’Oakville l’exploite maintenant comme musée. Des bénévoles costumés offriront des démonstrations sur un feu à ciel ouvert.

La maison passive Waters est la maison la plus écoénergétique d’Innisfil. Construite en 2015, la maison allie des murs isolés épais, peu de fuites d’air, des fenêtres écoénergétiques et orientées vers le sud et un système de ventilation axé sur l’efficacité énergétique. Fait amusant : la maison ne compte pas de chaudière et est chauffée entièrement par la chaleur générée par des appareils, la chaleur corporelle et le soleil qui entre par les fenêtres! En outre, un système de production d’énergie solaire de 5 kilowatts fournit de l’électricité. (Cette vidéo montre comment ce système a été installé.) Des jardins naturels luxuriants entourent la maison. Qu’est-ce qu’une maison passive? Visionnez cette vidéo pour une explication de 90 secondes!

C’est ici que se trouve la maison à huit côtés construite par Reuben Bartlett Scott à l’occasion de son mariage avec Maria Huyck en 1850. Scott était un jeune homme entreprenant qui exploitait un moulin à grains, une fabrique de savon, une fonderie de fer et un évaporateur. Il adhère clairement aux théories d’Ogden Squire Fowler, l’excentrique américain qui vante les mérites d’une maison à huit côtés par rapport à une maison carrée, dont les angles sont considérés comme « intrinsèquement mauvais ». Scott et sa femme ont eu 12 enfants et leurs descendants vivent toujours dans la région. Dans le cadre de Portes ouvertes en ligne, apprenez-en davantage sur cette maison dans la vidéo ci-dessous.

Réputée pour être l’une des plus anciennes habitations de Colborne, cette maison a été la résidence de l’immigrant écossais John Steele et de son épouse Mary Spalding de 1831 à 1843. Certains pensent que la maison est antérieure à 1820 en raison d’une lettre de Mary Spalding demandant une femme de chambre. Steele, l’un des fondateurs de l’Université Queen’s, a occupé de nombreuses autres fonctions, notamment celles de magistrat, de journaliste, de membre du conseil local de l’éducation et de membre de diverses sociétés agricoles. En 1843, les Steeles déménagent à Grafton et vendent leur maison à Cuthbert Cumming. Ce dernier la vend à son tour en 1858 à la famille Scougale, qui l’habite pendant plus de 100 ans, à côté de son commerce de mercerie. Dans le cadre de Portes ouvertes en ligne, apprenez-en davantage sur cette maison dans la vidéo ci-dessous.

La maison Battlefield, dont une partie date de 1796, servait autrefois de demeure à la célèbre famille Gage. Découvrez l’histoire des personnes qui l’ont construite et les efforts déployés aujourd’hui pour la préserver et la restaurer. Explorez l’aménagement paysager Dunington-Grubb, qui inclut l’impressionnant monument Battlefield, et parcourez une mosaïque de prairies et de forêts de 13,8 hectares (34 acres).

Quelque part le long de la rivière Grand, dans le parc Schneider à Kitchener, se cache un bunker souterrain au nom énigmatique : MEGHQ-FREEPORT. Propriété de la région de Waterloo, l’édifice devait servir d’abri antiatomique pour une poignée d’officiels pendant la Guerre froide. Cinquante-cinq ans après sa construction, ce bâtiment emblématique de l’histoire locale, aussi remarquable que décrépi, soulève des questions à propos de son avenir? Faut-il le démolir ou le remettre en état, le préserver et lui donner un second souffle? Dans la vidéo ci-dessous, Portes ouvertes en ligne vous invite à pénétrer au cœur de cet abri antiatomique.

Situé sur les rives du lac Ontario, le monument commémoratif du camp X au parc Intrepid est dédié aux hommes et aux femmes qui ont travaillé à la formation d’espions et à la coordination de la sécurité britannique (British Security Coordination) à cet endroit au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les bâtiments associés au site ont été démolis ou déplacés. Le monument commémoratif a été érigé en 1984. C’est là que plus de 500 agents spéciaux ont été formés pour aller derrière les lignes ennemies et « mettre le feu à l’Europe », comme le montre la dramatisation de cet épisode dans l’émission X Company du réseau de télévision CBC. Pendant l’événement « Portes ouvertes en ligne », vous pourrez suivre une formation en matière d’espionnage avec l’expert sur place Lynn Philip Hodgson (voir la vidéo ci-dessous). Vous pourrez également visionner le documentaire consacré à cette école d’espionnage réputée. Découvrez ce qu’il est advenu du site à la fin de la guerre – et le rôle fascinant qu’ont joué les femmes à cet endroit. Et, étudiants, explorez la galerie de photos du Camp X et téléchargez des images pour vos projets scolaires. Aujourd’hui, même s’il n’y a plus de bâtiments, vous pouvez encore visiter le site et découvrir cette fascinante histoire.

L’association musulmane d’Ottawa, ainsi que la mosquée d’Ottawa se sont constituées comme organisme de bienfaisance en 1964. La première phase des travaux a été achevée en 1970. La mosquée d’Ottawa est la première mosquée à avoir été érigée dans la ville et fait partie des plus anciens édifices de ce type au Canada. Son concept architectural fort comprend une salle de prière qui s’étend sur deux étages, une bibliothèque, un minaret, un dôme central et un sous-sol polyvalent.

Construit en 1860 sur les berges de la rivière Rideau, le moulin de Watson est un moulin à farine toujours en activité, fonctionnant grâce à la puissance hydraulique. Non loin de là, la maison Dickinson, édifiée en 1867, présente la maison classée ayant appartenu aux anciens propriétaires du moulin. Seul site de patrimoine industriel d’Ottawa, la place Dickinson reprend vie lors de visites assurées par des interprètes en costume d’époque et de démonstrations de mouture.

Le centre communautaire Mount Pleasant se trouve dans une gare historique du Chemin de fer Canadien Pacifique Limitée qui a été restaurée et convertie en installation culturelle au Mount Pleasant Village Square. L’édifice, qui est également occupé par le conseil scolaire du district de Peel et la bibliothèque locale, fait maintenant partie intégrante de la collectivité et relie le passé et l’avenir. Mount Pleasant Village Square abrite des sculptures uniques créées pour la ville de Brampton par l’artiste de renom Ron Baird. Dans le cadre de l’événement « Portes ouvertes en ligne », écoutez Ron Baird parler de façon intime du Ghost Train (train fantôme) (voir la vidéo ci-dessous) et de trois structures métalliques uniques : Time, Tracks and Trestle Bridge (temps, rails et pont à chevalets).

Situé dans le secteur nord-est de Brampton, le quartier Mount Royal/Pavilion a une conception particulière. Au cœur de cette collectivité, les résidents trouvent des espaces naturels, un parc et deux établissements d’enseignement. Castlemore, l’un des quartiers les plus attrayants et exclusifs de Brampton, se trouve à quelques minutes du centre-ville. Le programme Nurturing Neighbourhoods vise à diriger les résidents vers des ressources, à améliorer l’engagement civique et à permettre aux résidents de jouer un rôle actif dans l’amélioration de leurs quartiers. Nous voulons avoir des conversations significatives dans nos quartiers. Dans le cadre de l’événement « Portes ouvertes en ligne », les résidents peuvent profiter d’une promenade virtuelle dans leur quartier et indiquer les éléments qui leur plaisent dans le secteur et ce qui pourrait être modifié au moyen d’un sondage en ligne et d’outils de cartographie. Même si la ville offre son soutien, les quartiers les plus solides sont développés par les gens qui les habitent.

Le musée Boyd Heritage de Bobcaygeon a été fondé pour recueillir et exposer des informations et des objets liés à l’histoire de Bobcaygeon et de la famille de Mossom Boyd, le magnat du bois dont les activités commerciales ont façonné l’histoire du village à partir du milieu du XIX^e siècle. Venez explorer le musée pour en savoir plus sur le passé de Bobcaygeon et de ses environs.

Plus ancien bâtiment en pierre d’Ottawa, le commissariat est érigé pendant la construction du canal Rideau pour servir d’entrepôt. Il change de mains par la suite de nombreuses fois, jusqu’à ce qu’en 1951, la Société historique canadienne des femmes d’Ottawa, aujourd’hui la Société historique d’Ottawa, décide d’y établir le musée Bytown. Le 4 juin prochain, participez gratuitement à une visite bilingue des écluses qui se déroulera en plein air. Pour vous inscrire, c’est ici.

Le bâtiment abritant le Musée canadien de la nature a pour nom officiel Édifice commémoratif Victoria. La plupart des expositions et des programmes y sont offerts. Ce musée est fier d’occuper le premier bâtiment construit au Canada pour loger un musée national. Ce lieu historique national est aussi le berceau des musées nationaux du Canada. L’architecte en chef et concepteur de l’Édifice commémoratif Victoria, David Ewart, a créé une structure fantaisiste aux allures de château, dont le style est qualifié de « baronnial écossais ». Les structures d’Ewart reflètent les styles européens roman et médiéval, avec une combinaison de caractéristiques Tudor et gothiques. L’influence du style Beaux-Arts, qui insiste sur les plans symétriques et axiaux, se remarque dans la masse de l’édifice et dans son articulation intérieure. L’architecture était censée faire écho à l’édifice du Centre du Parlement originel, situé à un mille exactement au nord du musée. En dépit de l’influence des styles européens, l’édifice est fermement ancré dans la réalité canadienne. Il s’agit d’un des premiers bâtiments publics ayant incorporé des animaux et des plantes du Canada dans son esthétique. Ils ornent les fenêtres, les murs extérieurs et les décorations intérieures, sans oublier les deux têtes d’orignal qui gardent l’entrée principale. Le renouvellement du musée et de l’édifice s’est achevé en grande pompe le 22 mai 2010, pour la Journée internationale de la diversité biologique. En juin, la Reine a inauguré la nouvelle tour de verre, baptisée « lanternon des deux reines » en l’honneur de Victoria et d’Elizabeth II. À l’occasion de Portes ouvertes en ligne, les visiteurs peuvent regarder la vidéo ci-dessous pour en apprendre davantage sur ce musée captivant. Ou alors, ils peuvent faire une visite autoguidée en 3D et flâner dans les salles pour en explorer les galeries et les recoins. Ou encore, faire une visite virtuelle amusante et interactive du Campus du patrimoine naturel du musée et se rendre en coulisses pour admirer les trésors de ses collections.

Fondé en 1997, le Musée canadien du canot accueille la plus importante collection de canots et de kayaks au monde. Dans le cadre des Portes ouvertes en ligne, le musée a créé une série de vidéos pour donner aux visiteurs virtuels un aperçu des nombreuses histoires que les objets ont à raconter. Outre l’histoire des canots d’écorce de bouleau de Commanda qui figure ci-dessous, vous pouvez regarder le reste de la série « The Stories They Hold » avec le canot jaune canari de Gordon Lightfoot et le canot de May Minto et Robert Bateman. Découvrez également ici (en anglais seulement) quelques pièces de sa collection.

Fondé en 1984, le Musée national de la Force aérienne du Canada a pour mission de préserver et de raconter l'histoire de l'aviation militaire canadienne. Le musée — avec plus de 7 000 mètres carrés (75 000 pieds carrés) d'espace d'exposition et un parc aérien attenant de 6 hectares (16 acres) — capte l'esprit, l'audace et le courage des hommes et des femmes qui ont servi dans l'Aviation royale du Canada.

Le Musée de la liberté d’Amherstburg retrace l’incroyable histoire de la fuite des Afro-Canadiens et de leurs apports. En préservant ces histoires et en les illustrant avec des artefacts très instructifs et inspirants, le musée contribue à la diffusion des connaissances sur l’histoire des Noirs au Canada, tout en affichant sa fierté à ce sujet. Dans le cadre des Portes ouvertes en ligne, ce site propose une série de vidéos relatant l’histoire des descendants des personnes qui ont fui, en quête de liberté. Prenez également le temps de visionner la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur le chemin de fer clandestin.

Cette demeure est bâtie vers 1812 pour Jabez Lynde, un pionnier de la première heure de Whitby. Elle offre un rare exemple du style architectural géorgien ou loyaliste. Transformée en musée depuis 1972, elle déménage à son emplacement actuel en 2014. Découvrez l’histoire de ce site en faisant la visite en ligne ci-dessous.